Nurit Stark, violoniste au jeu d’une intensité expressive exceptionnelle, fascine par son approche singulière du répertoire, mêlant œuvres classiques et contemporaines. Pour la première fois, elle partage la scène du Festival avec Finghin Collins, pianiste irlandais au toucher lumineux et figure bien connue du public. Le concert s’ouvre avec la Sonate pour violon seul de Bartók, mettant en lumière toute la virtuosité et la force expressive de l’instrument, avant que le piano rejoigne l’échange dans Britten (Suite op. 6) et Beethoven (3^e Sonate), offrant un contraste saisissant entre monologue et complicité musicale. Un programme d’une richesse séduisante et un tête-à-tête artistique captivant, dans l’acoustique intime de la Chapelle des Haudères.